Paris fut une fête !

Dimanche, je travaillais pour l’organisation du Marathon de Paris. Posté au niveau de la ligne d’arrivée tout au long de la journée, j’ai encore été submergé par toutes les émotions de ces coureurs venus du monde entier. Voir tous ces gens crier, hurler, pleurer, se tomber dans les bras, c’était beau, intense, inspirant.

Des Champs-Élysées à l’avenue Foch en passant devant les plus beaux monuments de Paris, ils étaient 56 950 (nouveau record) à courir dans les rues de la capitale. Au bout de leur voyage, des souvenirs pour la vie.

Tout au long de la journée, loin derrière les champions du jour, ils se sont succédé sur cette ligne d’arrivée. Peu importe le chrono, tous garderont un souvenir inoubliable de cette expérience entamée 3 heures, 4 heures et parfois même 6 heures plus tôt sur les Champs-Élysées avec un départ sublime au son de la musique des Charriots de feu. Une libération et beaucoup d’émotions qu’ils soient marathoniens confirmés ou nouveaux venus sur la distance reine. Parce qu’un marathon n’est pas une course comme les autres.

Le voyage s’est poursuivi avec la place de la Concorde, la place Vendôme, l’Opéra Garnier, l’hôtel de ville, la Bastille, la place de la Nation (pour la première fois). Une fois sortis du Bois de Vincennes, ils ont entamé leur second semi, portés par les milliers de supporters postés sur les quais et par les groupes de musiciens dispersés tout au long de leur chemin. Des « allez papa », des « allez maman », des « allez ma chérie (ou mon chéri) » ou tout simplement des cris les ont escortés à chacun de leur pas. Puis la tour Eiffel s’est dressée, tel un phare. Derniers kilomètres dans le bois de Boulogne et dans les belles avenues de l’ouest parisien. Un dernier virage à droite et cette ligne d’arrivée. Enfin !

Pour beaucoup (51 % de participants), cette médaille de finisher a pris une dimension encore plus importante. Elle était leur première sur marathon. Et une première fois, ça ne s’oublie pas.  

« On l’a fait », « ça y est, je suis marathonien » Sur le tapis d’arrivée, si certains ont intériorisé leurs émotions, seulement trahis par leur regard, beaucoup ont pleuré, crié. Dans toutes les langues mais avec la même ferveur. Le langage de l’émotion est universel.

2 thoughts on “Paris fut une fête !

    1. Il faut cliquer ! Je prends le pari que tu l’auras aussi cette médaille !

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