Les Jeux olympiques Paris 2024 ont offert un spectacle grandiose à un public bien plus large que la sphère des amoureux de sport. Organisées dans le fabuleux écrin du parc du Château de Versailles, les épreuves équestres ont-elles aussi enthousiasmé spectateurs et téléspectateurs. Depuis plusieurs mois, « Légendes cavalières » vous à faire revivre quelques grands moments olympiques, de Pierre Durand et Jappeloup à l’Allemand Michael Jung, sacré pour la troisième fois à Versailles, en passant par Mark Todd et Charisma, Pierre Jonquères d’Oriola, Nick Skelton et Big Star ou encore Simon Delestre et ses précédentes expériences olympiques.
Mais les Jeux ne sont pas encore terminés. Après les Jeux olympiques, place aux Jeux paralympiques. Versailles accueillera les épreuves de para-dressage. Légendes Cavalières a souhaité consacrer son 41e épisode à cette discipline. Membre de l’équipe de France, Vladimir Vinchon participera pour la troisième fois à cet événement planétaire. Je vous propose d’aller à sa rencontre, de découvrir son histoire. L’occasion aussi de se projeter vers ces Jeux paralympiques de Paris 2024.
Résilience. Le mot est souvent utilisé. Il est défini comme « la capacité à surmonter les chocs traumatiques ». Durant les Jeux paralympiques de Paris 2024, il sera probablement l’un des plus prononcés pour caractériser des champions souvent touchés par des « accidents de la vie » comme l’on dit, mais qui ont trouvé la force d’écrire une suite à leur histoire et même, de lui donner un nouvel élan.
Le destin de Vladimir Vinchon a basculé le 1er septembre 1994. Le Mayennais est alors âgé de 20 ans. Dès ses plus jeunes années, il a découvert son amour pour les chevaux. Jockey en vue dans l’univers des courses d’obstacles, il monte pour des entraîneurs réputés comme Serge Foucher ou François Coffin.
Les poneys d’abord bien évidemment avec ses premiers cours au centre équestre près de chez lui. Très vite, il a compris qu’il voulait en faire son métier. À 15 ans, il effectue un apprentissage dans l’univers hippique en qualité de lad-jockey puis passe son CAP jockeys pour obtenir sa licence. Suivent les premières victoires sur les champs de course, au nombre de 18. La carrière de Vladimir est pleine de promesses, mais la vie de jockey, c’est aussi de multiples déplacements, d’un hippodrome à un autre. Finir tard, rentrer vite pour être prêt à monter à l’entraînement, tôt. Le 1er septembre 1994, Vladimir rentre d’une grosse réunion sur l’hippodrome de Waregem, en Belgique. Il y a gagné. Sur le chemin du retour, c’est l’accident, terrible. Le verdict tombe. Vladimir doit être amputé de sa jambe droite.
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