J’en ai fait des « bêtises » depuis des années. À l’origine de cette série que je lance à J-50 de mon premier double Ironman dans le cadre du Bretzel Ultra Tri, j’avais imaginé faire un classement des « idées à la con » qui m’amusent depuis tant d’années. Mais comment comparer et classer des épreuves aussi différentes dans des sports aussi divers et variés. Alors voici juste une petite liste avec un « rangement » par catégorie. Une liste non exhaustive bien évidemment. Et parce que le triathlon commence avec le plouf, petit retour sur mes ploufs quelque peu… allongés.
Ploufs au long cours
L’histoire des ploufs allongés a commencé dans le canal de l’Ourcq avec, à deux reprises, le 10 km de l’Open Swim Stars, après avoir participé une première fois au 5 km. Départ du côté de Bondy et arrivée dans le bassin de La Villette. J’avais adoré l’ambiance, notamment la traversée du parc de La Villette avec les gens dans les pelouses, les gamins qui jouent, le reflet du soleil sur la Géode, et nous, au milieu de tout ça en train de nager. En passant presque inaperçu. J’avais aussi découvert que 10 km, bah c’est long… L’arrivée dans le bassin de La Villette vous laisse imaginer que l’arrivée est proche… Que nenni ! Le dernier tour semble à chaque fois interminable.
Et puis un jour, Murielle, une amie rencontrée il y a bien longtemps sur la Course du Coeur (Paris – La Plagne en course à pied, en relais, pour la promotion du don d’organes) m’a parlé de la nuit de l’eau libre, organisée par le club de « L’Ois’eau Libre », dans l’Oise. Je l’entends encore me dire « c’est un truc débile, c’est fait pour toi ! » Elle savait comment me parler ! « Tu peux le faire en relais de deux, trois ou quatre ou bien en solo. »
Facile de deviner ce que j’ai choisi ! SOLO… Yalla !
Voilà comment je me suis retrouvé un samedi de septembre à minuit, dans le plan d’eau de Longueil Sainte-Marie (Oise) avec juste l’envie de découvrir de nouvelles sensations, notamment celle de nager dans la nuit. Dans l’idée, je m’étais dit que ce serait sympa de nager au moins 20 bornes.
Le principe est simple. Un plan d’eau dont le tour fait environ 900 m, on part à minuit et on s’arrête à midi en essayant de faire le plus de tours. Et on gère sa course comme on veut, avec la possibilité de sortir de l’eau quand on veut, et d’y retourner à volonté. Évidemment, parce que c’est plus rigolo, je ne suis pas sorti de l’eau. Résultat : 28,2 km, distance officielle (un peu plus de 30 km au GPS de la montre), et une victoire ! Un truc qui ne m’arrive jamais. Remarquez, nous n’étions pas non plus très nombreux à oser le truc (12 au départ). Petite anecdote, je n’ai pas pu me laver les cheveux pendant plusieurs jours. Avec des épaules complètement démontées, j’ai dû attendre le jeudi pour réussir à lever les bras jusqu’au crâne. Mais j’avais adoré ! L’ambiance ultra feutrée de la nuit, la convivialité des organisateurs et cette sensation d’un temps qui s’écoule dans une sorte de pureté et de douceur, des minutes et des heures qui glissent à notre rythme (ça fait un peu perché mais c’était vraiment mon ressenti).
Récit de ma première participation ==> ICI
Rebelote en 2022, dans des conditions plus difficiles (température ambiante au milieu de la nuit de 5°) avec en gros les mêmes distances, mais cette fois une deuxième place… et pas de douleurs aux épaules (j’avais adapté mon entraînement avec beaucoup plus de séances longues). Et toujours le même plaisir !
Récit de ma seconde participation ==> ICI
Prochain épisode de « je fais que rien des bêtises »… à venir… Je vous parlerai bicyclette bien évidemment