Derniers jours de l’année, le temps des bilans personnels est venu… Du sport, de la culture, du travail mais avant tout des rencontres. Coup d’oeil dans le rétro avant d’embrayer sur 2025.
Épisode 1 : le sport
Une année pleine de contrastes. Les statistiques sont correctes… sans plus. En gros : 200 km de plouf, 5600 km de vélo et 730 km de course et marche, pour un total d’environ 460 heures d’activités sportives. Une année donc très moyenne sur le plan « comptable » (on est d’accord, tout est relatif).
Bien sûr, il y a mon premier ultra triathlon avec le double Ironman du Bretzel Ultra Tri. Rappel : un temps de 41h 34’ heures pour 7,6 km de natation en bassin de 50 m (2h21’, sorti en 3e position), 360 km de vélo sur une boucle de 8,7 km (18h18’) et 84 km de « course » à pied sur une boucle de 1,3 km (20h40, tout fait en marchant because, cheville et ischio pas opérationnels pour courir). Une superbe expérience avec la découverte d’un univers bien différent de celui de l’Ironman. Ici, on ne se regarde pas le nombril, pas de concours de celui qui a la plus grande (sauf si on parle d’endurance) et tout le monde partage le même « voyage ».
Mais en dehors de ce temps fort, pas grand-chose à se mettre sous la dent même si la traversée du cercle polaire à la nage en Laponie suédoise a été assez rigolote. Original mais pas vraiment difficile (2000 m et 3000 m dans le sens du courant). Une blessure à mon ischio droit en février, blessure que j’ai complètement négligée au départ, m’a bien pourri l’année en m’empêchant de courir. Les dossards ont donc été très limités. Pour l’anecdote, j’ai quand même disputé le premier triathlon S (la distance la plus courte) de ma vie (eh oui, malgré déjà 8 Ironman je n’avais jamais fait de S). C’était à Vendôme avec les coéquipiers du Tri Team Saint Germain, sur un week-end où je participais aussi, sinon c’est pas drôle, au M et au L (sans la course à pied sur le L pour me préserver en vue du Bretzel). Je peux donc désormais afficher les distances de S à double Ironman. Vers le bas reste encore à courir un XS et vers le haut, la prochaine étape sera probablement un quintuple Ironman… Même pas peur. Mais il faudra attendre 2026. Pour 2025, j’ai déjà cliqué sur le T24 de l’Île de Ré, un triathlon de 24 heures avec 4h de plouf, 12 h de bicyclette et 8 heures de « course » à pied. Autant vous prévenir tout de suite, ce ne devrait être qu’un apéritif… J’ai eu ces derniers jours une idée « à la con » qui m’excite beaucoup beaucoup beaucoup… Je rigole déjà de ma bêtise à venir… Suspense…
Épisode 2 : le boulot
Tout d’abord, immense merci à tous ceux qui me font confiance chaque année. L’essentiel de mon activité a été consacré à l’écriture. Toujours un peu de journalisme bien évidemment avec des collaborations avec des magazines de triathlon ou de course à pied, mais surtout beaucoup de communication avec la rédaction de dossiers de presse et de communiqués de presse pour de nombreux sportifs et événements sportifs.
Parce que je déteste la routine, les domaines sont très variés. Cette année, j’ai écrit sur de l’équitation forcément (souvent dans l’ombre, mais par exemple pour cinq concours 5 étoiles français dont évidemment Jumping International de La Baule ou Le Saut Hermès) mais aussi beaucoup de voile (toujours dans l’ombre, j’écris pour quelques bateaux actuellement autour de la planète), du triathlon (Yotta), de l’escrime, du vélo (Étape du Tour), du VTT (Roc d’Azur), de la course à pied (Marathon de Paris), du taekwondo, de l’institutionnel, de l’informatique (XEFI), et j’en oublie forcément.
Côté « voix », vous avez pu m’entendre cette année sur Eurosport bien sûr, mais aussi Grand Prix TV, Clip my Horse, BFM, Ma Chaine Sport, et L’Equipe TV. Je vous ai commenté du dada bien évidemment mais aussi du marathon, du triathlon, du pentathlon moderne, du foot féminin et même, il y a quelques jours, du ski de fond. Les podcast « Légendes cavalières » que j’ai le plaisir d’écrire pour Grand Prix, continuent leur aventure. L’épisode de décembre consacré à Éric Navet et Quito de Baussy est déjà le numéro 45, soit près de 4 ans de récits mensuels sur les plus belles histoires des sports équestres.
J’ai également eu le plaisir d’animer des émissions, des tables rondes ou des conférences pour le Salon du Cheval d’Angers (un des rendez-vous préférés de l’année avec Carole David et la top équipe de Laurent Perry, pour la Société Hippique Française à l’occasion des Grandes Semaines (ça aussi j’adore avec la rencontre de plein de gens), pour le Normandy Horse Meet’Up de Deauville avec la géniale team Pôle Hippolia, ou encore pour la Fédération de Voile.
Et enfin, le bonheur de transmettre aux nouvelles générations avec mes cours donnés à Paris School of Sports, autour de l’événementiel sportif.
Quid de 2025. L’essentiel devrait ressembler à 2024 avec toujours la volonté d’explorer plein de domaines différents. Néanmoins, quelques changements sont prévus. Tout d’abord un projet qui me tient particulièrement à cœur en collaboration avec Atalanté accompagnement … mais je vous en dis plus très très bientôt. Et puis l’envie d’écrire (ce que je préfère) est de plus en plus présente. Il pourrait y avoir des surprises…
Épisode 3 : Merci la Vendée
Mon début d’année s’est passé à Saint-Jean-de-Monts, en Vendée pour la Communauté de Communes OMDM (Océan Marais de Monts). Le projet « résidence de journaliste » auquel j’ai participé s’inscrivait dans le cadre des actions « Éducation Artistique et Culturelle » avec une thématique autour des médias. Pendant trois mois, je suis donc intervenu auprès d’environ 300 personnes dans diverses structures avec notamment :
. Revue de presse en podcast pour trois classes de 4e
. Conception d’un journal autour du cheval et des Jeux paralympiques avec des élèves de CE2-CM1
. Réalisation de petits articles et d’un scénario de cinéma avec les résidents de la Maison Vent d’Espoir de Notre-Dame-de-Monts
. Recueil de témoignages de résidents d’EHPAD sur la vie d’antan dans les marais
. Réalisation de diverses productions (podcast, vidéos, articles) avec les élèves de la MFR et les jeunes de la Mission Locale de Saint-Jean-de-Monts
Je me suis régalé à mener ces projets avec différents publics, de 8 à 100 ans ! J’ai aussi découvert une région, ou plutôt un « territoire » comme on dit aujourd’hui. J’y ai parcouru plus de 1000 km à vélo entre mer et marais, sur les îles d’Yeu et de Noirmoutier. J’y ai contemplé (presque) tous les soirs les couchers de soleil sur l’estacade. Je suis allé voir du théâtre, des expositions, des musées. Mention spéciale aussi pour une soirée Cuisses de grenouilles ! J’y ai surtout rencontré plein de personnes. En particulier les « collègues » du moment à l’OMDM avec mention spéciale pour Marion Philippeau-Masson, responsable de ce projet.
En arrivant en Vendée, je ne savais pas trop ce qui m’attendait. J’avais juste envie de transmettre. J’espère l’avoir fait. Mais ce qui est certain, c’est que j’ai beaucoup reçu. Un grand merci à toutes les personnes croisées pendant ces trois mois.
Être curieux
Lire, admirer, écouter, regarder, contempler… la culture est d’une incroyable richesse. 2024 m’aura fait découvrir le baroque m’aura amené pour la première fois à la @philharmoniedeparis , à @operaroyal.chateaudeversailles. 2024 m’aura redonné goût au cinéma, 2024 a conforté mon amour du spectacle vivant sous toutes ses formes. À Paris, en Vendée. Alors où que vous habitiez, soyez curieux ! Vivement 2025 pour encore plus de culture !
Dernier épisode : les rencontres
Il y a les chiffres d’un bilan de sport, la liste des collaborations d’un bilan boulot, mais il y a avant tout les rencontres, les échanges, les partages, les sourires, les regards, les amitiés. Cette année 2024 en fut riche.
Engagé dans de multiples projets (Ambassadeurs des Yvelines et sa Dream Team, Comité Directeur de l’Office de tourisme Saint-Germain Boucles de Seine, Tri Team St-Germain ou encore l’association des Amis du Quartier Lorraine), ces rencontres sont multiples, diverses et toujours enrichissantes.
Bien sûr, il y a certaines personnes qui s’éloignent. Sans que l’on sache trop pourquoi. Ainsi va la vie. Il y a surtout ces nouvelles rencontres faites au détour d’une course, d’un entraînement, d’un concert, d’une mission, d’un salon, et parfois même sur les réseaux sociaux. Certaines dureront, certaines se développeront, d’autres se dissiperont. Ainsi va la vie. On ne sait pas toujours expliquer pourquoi le lien se crée, mais est-ce important ?