Bretzel Ultra Tri (Double Ironman) : Recherche ischio en état de courir … même d’occasion

Dans moins de deux mois, nous y serons. Où ? Au départ du Bretzel Ultra Tri, mon premier double Ironman (7600m de plouf, 360 km de bicyclette et 84 km de « course » à pied). Deux mois, c’est à la fois loin, et à la fois demain. D’autant plus que la préparation est loin d’être un long fleuve tranquille. Petit état des lieux.

Par quoi commencer ? Les bonnes nouvelles ou les mauvaises ? Allez, évacuons les mauvaises pour finir sur le positif.

La plus grosse mauvaise nouvelle, c’est l’état de ma cuisse. Blessé à un ischio mi-février, j’ai d’abord repris une première fois très très très doucement mais ça a relâché aussitôt (ne me demandez pas ce que j’ai, je n’ai pas fait d’examen pensant que ça allait passer tout seul… bah raté… mauvaise idée). Nouvelle coupure, nouvelle reprise avec montée en distance et en durée progressive mais surtout très raisonnable. Tout semblait reprendre un cours à peu près normal. Des petits footings de 10 km sans (trop) de douleur. Vraiment pas vite, mais ça c’est très accessoire puisque sur les 84 km que je devrais (par)courir fin juin, je ne vais pas battre mes records… Tout allait bien donc jusqu’à ce dimanche. 45 minutes super bien vraiment tranquille (6’20/km environ) et pan… re douleur. Moins que les fois précédentes mais je suis vite repassé en mode marche. Pire, ce lundi, en mettant mes chaussures, une vraie douleur cette fois… comme les fois précédentes. Retour quelques cases en arrière.

Je vais donc couper à nouveau une bonne dizaine de jours avant de m’y remettre tout tranquillement. Je serai au départ des triathlons de Vendôme avec mon club du Tri Team Saint-Germain fin mai (nous serons d’ailleurs plus de 70 du club, un record!). Je suis inscrit sur le S, le M et le L.. Oui oui je suis joueur. L’idée était de faire de la distance sans aucune intensité juste pour borner. Pour l’instant je ne change pas le programme. Mais il est possible voire probable que je lâche l’affaire après le vélo du L (pour les 5 et 10 km à pied du S et du M, ça devrait le faire, tout tout doucement).

Si je me projette sur les 84 km à pied du Bretzel Ultra Tri, la barrière horaire étant quand même très large (43 heures pour le total) je dois juste intégrer la possibilité de devoir les faire en marchant… Une belle randonnée…

L’autre nouvelle « moyenne » (je n’irais pas jusqu’à dire mauvaise) c’est la balance. Certes, ça descend un peu mais il en restera un peu de trop… En même temps, si je marche au lieu de courir, ça me fera des réserves…

Allez, on passe aux bonnes nouvelles

Ça borne dur à vélo ! Déjà plus de 3000 kilomètres depuis janvier, deux sorties de plus de 200 bornes en mars, une moyenne des séances en mars supérieure à 100 bornes, je profite pleinement de mon séjour en Vendée pour aérer la bicyclette. Gros avantage de la région, le relief. Ou plutôt l’absence de relief. À peine 400 m de D+ sur une sortie de 200 km, ça change… et ça permet de faire un peu monter les moyennes même si là aussi c’est bien la dernière de mes préoccupations puisque je rappelle le postulat de base : une bonne sortie est une sortie avec de belles photos. Avec tous les ponts du mois de mai, je devrais pouvoir ajouter 1000 bornes (avec dans l’idéal une sortie de 250 km) et au moins 500 en juin ce qui me ferait arriver à Colmar avec 4500 km au compteur. Ça devrait suffire pour moi.

Côté natation, rien de bien neuf. Vu que ça prendra moins de 2h30 sur les 40 heures de la course, ça reste très anecdotique. D’autant plus que c’est plutôt mon truc, surtout quand c’est long (j’ai déjà fait 30 km non stop à l’occasion de la Nuit de l’Eau Libre – récit ICI), ce n’est pas 7600m qui vont me faire stresser). Je finis avril avec 5 séances (en gros, une fois par semaine) et un peu plus de 20 000 m avec des séances entre 3000 et 5000 juste pour entretenir la chose et surtout pour le plaisir.

Enfin dernière chose, la plus importante, le mental. Et il est au beau fixe. je me suis fait à l’idée d’une cuisse récalcitrante et peu coopérative et j’ai donc anticipé les plans B, C, D, E etc. Je suis surtout très excité de partir sur cette aventure. Un peu comme un gosse à qui on a promis d’aller voir un match de foot au Stade de France pour la première fois, un concert de son idole ou un week-end à Disneyland (vous choisissez ce que vous voulez). Et, je me connais, c’est bon signe. Contrairement par exemple au Bordeaux-Paris vélo (récit ICI) où j’avais saturé de la préparation et voulais surtout me débarrasser de cet objectif, je dois plutôt me freiner pour ne pas trop en faire (remarquez, à pied, le problème est réglé). Comme toujours avant un défi de cette dimension, le temps va donner l’impression de s’accélérer dans les dernières semaines. C’est aussi mentalement une période intéressante où il faut veiller à garder de la sérénité et surtout cette gourmandise qui rendra possible l’accomplissement de cet objectif.

Tic-tac, tic-tac…

3 thoughts on “Bretzel Ultra Tri (Double Ironman) : Recherche ischio en état de courir … même d’occasion

    1. Moi je crois en toi… Et suis d’accord… « Une belle sortie vélo, c’est une sortie avec de belles photos… « …
      Gros bisous… 😘

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *