Plus que quelques semaines avant de se retrouver dans les jardins du Château de Versailles pour les épreuves équestres des Jeux olympiques de Paris. Depuis plusieurs mois, « Légendes cavalières » vous faire revivre quelques grands moments olympiques. Après Pierre Durand et Jappeloup, après le Néozélandais Mark Todd et Charisma, après le Français Pierre Jonquères d’Oriola, et après Nick Skelton et Big Star, je vous propose, dans ce 39e épisode, de retracer les expériences olympiques de Simon Delestre, présent à Londres en 2012 avec Napoli du Ry, à Rio avec Hermès Ryan des Hayettes… jusqu’à la blessure de ce dernier et enfin, à Tokyo, avec Berlux.
Simon Delestre est né le 21 juin 1981, à Metz. Le premier jour de l’été. Forcément un bon signe. Très tôt initié par son père Marcel, cavalier de haut niveau, Simon a vite montré de grandes qualités. Son poney Arabe Panama du Cassou fut le partenaire de ses premiers exploits avec notamment deux titres nationaux, en 1994 et 1995. En 1999, chez les juniors, il est sacré champion de France avec Bella de Charmois puis participe à la médaille de bronze des Bleuets aux Championnats d’Europe à Münchwilen, en Suisse, sur Eddy de Villiers. Un an plus tard, cette fois chez les Jeunes Cavaliers, il est champion d’Europe par équipes avec Didam de la Ressée. Il est alors associé à Marie Pellegrin, Sébastien Batillat et Kevin Staut. Quelques années plus tard, Inédite de Balme lui permet d’intégrer l’équipe de France Seniors, et notamment de décrocher une médaille d’argent par équipes aux Jeux méditerranéens d’Almería. Mélodie Ardente, Couletto et quelques autres chevaux le propulsent régulièrement sur les podiums de gros Grands Prix. Au début des années 2010, les résultats glanés avec Napoli du Ry le conduisent aux Jeux olympiques de Londres. À 31 ans, Simon découvre ce rendez-vous unique, avec toute sa pression mais aussi toute sa magie.
La suite à écouter sur le podcast de Grand Prix ==> https://grandprix.info/fr/s/podcasts
Dans la seconde partie de ce podcast, le Lorrain, que j’ai rencontré à l’occasion du Jumping international de La Baule, revient spécialement pour nous sur ses souvenirs olympiques. L’occasion aussi de se projeter sur Paris 2024.