Ce Triathlon des Coteaux du Vendômois couru avec tous les Zamis du Tri Team Saint-Germain-en-Laye restera pour moi historique. Pour plusieurs raisons. Enfin j’ai réussi à accéder à une sorte de Graal. Je vous raconte.
En toutes ces années de triathlon, je m’en étais parfois approché mais sans jamais l’atteindre. À chaque fois, deux ou trois autres concurrents me privaient de cet « accomplissement ». Cette fois c’est fait ! J’ai relu plusieurs fois le classement et tous les détails pour être certain de ne pas crier « victoire » trop vite. Oui, enfin, j’ai réalisé le… plus mauvais temps à vélo de tous les engagés sur le format L (hommes et femmes confondus je précise). Et je vous promets ça me fait bien marrer parce qu’il y a longtemps que j’ai compris que j’étais pathétique sur ma bicyclette. En même temps, ça fait trois mois que je roule sur du plat de chez plat en Vendée, et les petits coups de cul des différents parcours ont bien piqué…
Sinon, c’était aussi le premier S de ma vie (eh oui j’ai beau avoir 8 Ironman au compteur, je n’avais jamais participé à un S) … comme quoi, il n’y a pas d’âge. Je ne participe pas à beaucoup de courses dans l’année. Il est loin de le temps de la gloutonnerie où j’accrochais un dossard quasi toutes les semaines (d’où les 120 semi-marathons, 19 marathons etc. entre autres bêtises). En triathlon, je pense que l’Ironman est la distance que j’ai le plus courue. Oui je sais c’est bizarre. J’avais sauté quelques étapes à mes débuts, commençant directement par un M (qu’on appelait CD à l’époque) au superbe Lac des Vieilles Forges dans les Ardennes, puis j’avais enchainé sur le L du Trisapin à Cublize avant de me lancer à Nice (4-120-30 à l’époque). Les années suivantes je n’ai pratiquement fait que des L et parfois des M.
Heureux aussi d’avoir respecté le plan : enchaîner le S (750 m de natation, 20 km de vélo, 5 km à pied), le M (1500 m – 41 km – 11 km) et le L (2300 m – 96 km – 23 km), mais ne pas faire la course à pied du L pour épargner un ischio encore hyper fragile à un mois du réel objectif de l’année, le double Ironman du Bretzel Ultra Triathlon. Je ne pensais même pas pouvoir trottiner et je m’étais fait à l’idée de tout faire en marchant. Pouvoir le faire même très lentement (7’20 au kil) et sans douleur fut une très bonne surprise. C’était rigolo d’entendre les encouragements bienveillants des gens (spectateurs et coureurs qui me dépassaient) sur le S qui devaient imaginer que j’étais un p’tit débutant qui en chiait et voulait juste finir son premier triathlon… Genre: « vas-y accroche toi, gère, tu vas y arriver ». Merci à eux, ils ne pouvaient pas savoir.
Le TTSG en force
Plus sérieusement, super week-end avec toute la team du Tri Team St Germain. Nous étions finalement 55 sur toutes les courses. Je suis plutôt du genre solitaire, dans la vie et dans mes entraînements, mais ce genre de rassemblement rappelle toute la richesse de la vie de club. Quel plaisir, j’rais même jusqu’à dire quel bonheur, de voir tous ces sourires, d’entendre tous ces encouragements dès qu’un maillot du TTSG se présente. De voir tout le monde se dépasser, peu importe les objectifs. Certain(e)s disputaient leur premier triathlon. À voir leur sourire et leurs yeux briller, nul doute que ce ne sera pas le dernier. Plaisir aussi de voir les jeunes du club super motivés, et solidaires aussi à l’image de Méliane qui va rechercher sa pote Inès pour l’aider à finir.
Super ambiance, super organisation, merci tout particulier à Sébastien, notre président et à Mathias, notre entraîneur directeur sportif pour avoir permis tout cela. Fier de porter les couleurs du TTSG. Si le club est en pleine croissance, ce n’est évidemment pas un hasard.
Merci Vendôme Triathlon
Grand merci à l’organisation de Vendome Triathlon. Vraiment rien de rien à redire. Des signaleurs partout y compris sur des chemins où doivent passer deux tracteurs par mois, un marquage au sol pour signaler tous les dangers, des gens souriants et le plaisir de papoter avec Olivier Bachet, the Voice.
Merci spécial aussi à Ludovic du magasin Giant Vendôme qui m’a évité de passer tout le week-end sur le grand plateau. C’est passé sur le S, mais cela aurait été impossible sur les deux autres courses. Déjà que je suis le plus mauvais, alors imaginez…