Moins de spectacles au programme de ce dernier mois, mais de jolis moments.
1. Musique – Musique Baroque – La Gamme, de Marin Marais
C’est une journée comme je les aime. Passer des tribunes du Parc des Princes à l’Hôtel de Noailles de Saint-Germain-en-Laye (Mozart y a joué). Passer, en moins d’une heure, des chants de supporters à un concert de musique baroque. Car oui, aimer les uns n’est pas incompatible avec aimer les autres.
Ce bon moment, ce fut le concert proposé par Fiona-Emilie Poupard (violon), Magnus Andersson (luth), Brice Sailly (clavecin), Atsushi Sakaï (viole de gambe) et Marion Martineau (viole de gambe) sur l’oeuvre de la musique de Marin Marais, « La Gamme ».
Jolie découverte de cet univers avec ce moment de voyage dans un autre temps. Privilège aussi de pouvoir apprécier la virtuosité des musiciens avec une mention spéciale pour Fiona-Émilie Poupard au violon.
2. Littérature – Le Serpent majuscule (Pierre Lemaître)
Sur les conseils de Georges, lecteur avisé, j’ai plongé dans ce roman noir de Pierre Lemaître. Un auteur dont j’adore le style avec notamment le Goncourt 2013, « Au revoir là-haut », oeuvre mise au cinéma par Albert Dupontel. « Le Serpent majuscule » raconte l’existence de Mathilde, en apparence une petite vieille déjantée. On comprend vite qu’elle est en réalité une tueuse à gage. Vraiment déjantée. Un vrai jeu de massacre jubilatoire. Le côté parfois loufoque du personnage principal m’a parfois rappelé l’excellent livre de Jonas Jonasson, « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». Formidable.
3. Littérature – La carte et le territoire (Michel Houellebecq)
Je n’avais jamais osé me lancer dans la lecture d’un ouvrage de Michel Houellebecq. Je ne suis pas fan du personnage et je ne le « sentais pas ». Mais à un moment, il faut bien se jeter à l’eau. Juste pour savoir. Pour débuter : « La carte et le territoire », prix Goncourt 2010. On y suit la vie d’un photographe qui sans vraiment le vouloir devient un artiste de renommée mondiale. La top idée de Houellebecq est de mettre en scène une rencontre entre le personnage principal du roman et… Michel Houellebecq. Et ça fonctionne très bien. En plus de l’histoire, j’ai beaucoup aimé le style de l’auteur. Me voilà donc avec un nouvel objectif : rattraper mon retard sur la production de Houellebecq.